cloud computing, CNIL, Commission Nationale Informatique et des Libertés,
La sécurité des données, un des facteurs freinant le développement du cloud en France
Les statistiques officielles font état d’un chiffre d’affaires atteignant les 1,85 milliards d’euros en 2012, dont 672 millions d’euros pour les PME, pour le marché du cloud computing en France. Bien que ces chiffres soient très prometteurs, ils sont néanmoins en recul, par rapport à d’autres pays avancés dans l’industrie IT, car la sécurité des données constitue vraisemblablement un frein au développement du cloud dans l’hexagone.
Les autorités françaises, par l’intermédiaire de la Commission Nationale Informatique et des Libertés (CNIL), préfèrent manifestement avancer avec la plus grande prudence dans le cloud computing. En juin 2012, elles l’ont encore bien confirmé, dans la diffusion d’un document de synthèse sur les recommandations aux entreprises dans ce sens.
Parmi ces recommandations de la CNIL, relatives au cloud, la première porte évidemment sur les risques pris par les entreprises, dans le choix de prestataires à qui confier tel ou tel type de données, ou un traitement bien défini. Dans ce contexte, la CNIL interpelle les entreprises à déterminer avec précision et, de manière formelle, les risques encourus.
Dans ses cinq recommandations de base, la CNIL manifeste bien sa préoccupation à l’égard des exportations des données sur des serveurs étrangers, et elle a joint les éléments essentiels qui doivent figurer dans un contrat de prestation de services en cloud computing.
Ces multiples mesures de sécurité, en complément des dispositions légales et règlementaires en vigueur dans ce sens, expliquent la difficulté du cloud computing français à réellement se développer.