Interview exceptionnelle de Benoit Patigny, DSI du groupe Amada.
Benoît PATIGNY : Je suis Benoît PATIGNY. Je suis le responsable du système d’information du Groupe AMADA. L’AMADA est un groupe japonais qui intervient dans le domaine de la machine-outil. Nos clients sont principalement des tôliers. Les machines sont des machines de poinçonnage, des presses, des lasers et des cisailles. Le Groupe dispose de trois entités en France, dont l’AMADA SA, qui commercialise les machines outils, et qui assure le SAV ; puis, nous avons l’AMADA EUROPE, qui fabrique les machines ; et enfin, l’AMADA OUTILLAGE, qui fabrique l’outillage pour une certaine gamme de machines. Le Groupe emploie environ 550 personnes en France.
Combien de personnes travaillent avec vous au sein de la DSI ? Et, combien de postes est-ce que vous gérez ?
Alors, nous gérons environ 460 postes, et nous sommes 5. Et, pour complexifier tout, nous avons 3 infrastructures complètement indépendantes. Lire la suite de cette entrée »
Interview du DSI de Christian Dior
Retranscription du passage radio lors du Gala du Club Décision DSI en novembre 2012
Albert PHAM KIM : Je suis Albert PHAM KIM. Je suis Directeur Technique chez CHRISTIAN DIOR COUTURE. Christian Dior Couture est une société de 2 500 personnes à travers le monde, présente dans 44 pays, sur 270 boutiques.
Interviewer : Combien de personnes et de postes informatiques représente la DSI ?
Albert PHAM KIM : Trente-cinq personnes, pour 1 000 postes informatiques à gérer.
Interviewer : Quel est votre parcours ? Comment êtes-vous arrivé au sein de Christian Dior ? Comment avez-vous démarré ?
Albert PHAM KIM : J’ai eu un parcours logique : j’étais dans le monde bancaire pendant 15 ans ; ensuite, j’avais un collègue qui travaillait dans le Groupe, et qui me disait : « Voilà, viens ici, c’est sympa ». Donc, je suis arrivé en 1995 chez GIVENCHY, qui fait partie du Groupe LVMH, dans lequel j’ai travaillé pendant 8 ans. Ensuite, on m’a proposé un poste chez CHRISTIAN DIOR, en tant que Directeur Technique. Et, j’occupe ce poste depuis 2004.
Interviewer : Quels sont les enjeux, pour vous, d’un DSI en général, aujourd’hui ?
Albert PHAM KIM : Les enjeux d’un DSI consistent surtout à pouvoir absorber tout ce qui est évolution technique, pouvoir être à jour sur tout ce qui est logiciel, tout ce qui est stratégie, sécurité, infrastructure, modernité, et tout ce qui a trait à cela.
Interviewer : Quels sont vos principaux challenges pour les mois à venir ?
Albert PHAM KIM : Les principaux challenges, c’est d’améliorer toujours la productivité, la réduction des coûts, la qualité de service et la performance.
Interviewer : Quel budget est alloué à la DSI pour réaliser ces challenges ? En somme exacte ou en fourchette, à peu près ?
Albert PHAM KIM : Je ne peux pas vous annoncer les chiffres des budgets informatiques, mais je peux dire que c’est à peu près les 2 % des budgets des chiffres d’affaires.
Interview de Eric Gautrin, DSI de l’INRIA
Retranscription de l’Interview Radio lors du Club Decision DSI , 2012
Eric GAUTRIN : Je suis Eric GAUTRIN. Je suis DSI chez INRIA, l’Institut National de Recherche en Informatique, qui est un établissement public de recherche à caractères scientifique et technique.
Interviewer : Alors, qu’est-ce que vous recherchez au sein de cet institut finalement ? Quelles sont vos recherches ? En quoi cela porte ?
Eric GAUTRIN : Alors, la recherche porte sur un peu de tous les domaines autour des mathématiques appliquées et d’informatiques, dans de très nombreux domaines : sécurité, Cloud, réalité virtuelle.
Interviewer : Est-ce que l’on peut dire que vous travaillez en amont des nouveautés ? Ou, est-ce que, au contraire, vous testez ces nouveautés pour voir si elles tiennent la route, ou les deux ?
Eric GAUTRIN : Nous travaillons essentiellement en amont. Un des enjeux de l’INRIA, l’INRIA a deux missions : mener des recherches et également une mission de transfert et d’innovation.
Interviewer : Est-ce que ce sont des recherches que vous menez de vous-même ? Est-ce que vous êtes mandaté par des sociétés pour faire des recherches ? Est-ce que c’est l’Etat français qui vous demande ces recherches ? Comment cela se déroule en fait ?
Eric GAUTRIN : Alors, tout d’abord, l’INRIA a un plan stratégique. Un plan stratégique qui est présenté et validé par le Conseil d’Administration d’INRIA, dans lequel nous avons, bien évidemment les ministères de tutelle qui sont présents. Mais, également, l’INRIA intervient dans beaucoup de collaborations industrielles, projets européens, projets ANR. Donc, nous sommes en partenariat avec beaucoup de personnes.
Interviewer : D’accord. Combien de personnes travaillent avec vous au sein de cette DSI ?
Eric GAUTRIN : Alors, au sein de la DSI, nous sommes 120. Soixante personnes en central, et une soixantaine de personnes qui sont réparties sur les différents sites d’INRIA.
Interviewer : Combien de postes gérez-vous au sein de la DSI ? Cent-vingt personnes, vous devez gérer beaucoup de postes informatiques !
Eric GAUTRIN : Oui, beaucoup. Nous avons à peu près 8 000 postes de travail, 8 à 9 000 postes de travail gérés, sachant que la gestion des postes de travail est un peu particulière, puisque nos profils d’utilisateurs sont des chercheurs en informatique, ils sont capables de se gérer eux-mêmes leurs postes de travail.
Interviewer : Oui, cela branche une imprimante quoi.
Eric GAUTRIN : Heureusement.
Interviewer : (Rires) Vos recherches ont donc lieu uniquement sur le sol français ou également à l’international, ou en partenariat peut-être avec d’autres instituts internationaux pour le coup ?
Eric GAUTRIN : Tout à fait. Alors, déjà l’INRIA est engagé dans plusieurs laboratoires. Nous avons le laboratoire LIAMA, en Chine. Nous sommes en train de monter aussi un laboratoire INRIA Chile, qui est au Chili. Sinon, nous avons beaucoup de partenariats internationaux, déjà à travers les projets européens surtout, mais également à travers des partenariats avec, je pense, à peu près tous les pays où il se fait de la recherche en informatique. Nous avons des partenariats, nous avons des équipes associées, beaucoup de relations de ce type.
Interviewer : Qu’est-ce qui vous a amené à ce poste ? Quel est votre parcours, je dirais, à la fois étudiant, mais aussi professionnel ?
Eric GAUTRIN : J’ai fait des études en informatique à l’IUT, à la suite de quoi j’ai obtenu un doctorat. Ensuite, j’ai été postdoctoral en Angleterre. Ensuite, je suis rentré, et j’ai été recruté comme « Chargé de Recherches » à l’INRIA.
Interviewer : Alors, qu’est-ce qui vous fait passer du stade de Chargé de recherches, au poste de DSI ?
Eric GAUTRIN : En fait, j’ai été sur un domaine de recherche, et donc, j’ai été confronté au fait qu’il faillait évoluer régulièrement. A ce moment-là, on m’a proposé de prendre la responsabilité du Service Informatique du Centre de Rennes. Comme je suis quelqu’un d’assez curieux, j’ai accepté le poste. Et, de fil en aiguille, j’ai fait ce travail, j’ai pris des responsabilités de projets nationaux. Et, il y a 6 ans, on m’a proposé de prendre le poste de DSI.
Interview du DSI de Donatello, David N’GUYEN
Retranscription du passage radio de N’GUYEN David, DSI chez DONATELLO. lors du Club Decision DSI
Interviewer : Présentez-moi Donatello ?
David NGUYEN : Nous sommes un tour opérateur et agence de voyage à la fois, positionné sur du voyage haut de gamme, sur l’art de vivre et l’art de voyager. Nous sommes positionnés sur l’Italie, et tout ce qui est Europe proche ; et nous faisons aussi l’Afrique du Sud pour des grands séjours.
Interviewer : Quel est le chiffre d’affaires de votre société ?
David NGUYEN : Ces dernières années n’étaient pas très, très bonnes. Notre chiffre d’affaires tourne aux alentours de 80 millions. Nous espérons cette année 80 millions d’euros.
Interviewer : Le secteur, justement, du voyage souffre de la crise ? Lire la suite de cette entrée »
Bertrand Lenain, DSI de la CCI Seine-et-marne
Bertrand LENAIN : Bonjour, je suis Bertrand LENAIN, DSI de la CCI Seine-et-Marne, Chambre de Commerce et d’Industrie Seine-et-Marne. Alors, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine-et-Marne, c’est 500 permanents, 2 000 apprentis, parce que l’on a des chambres de formation pour les apprentis. L’équipe informatique, c’est une quinzaine de personnes qui gèrent une centaine de serveurs et 1 500 postes de travail.
Interviewer : Comment vous êtes arrivé jusqu’à ce poste de DSI au sein de la CCI ?
Bertrand LENAIN : Avant d’être à la CCI qui est, je dirais, un organisme public, j’étais dans le privé. Et donc, le secteur public m’a attiré parce qu’il y avait une diversité des projets IT à gérer au sein de la DSI. Lire la suite de cette entrée »