L’offshore Informatique – Attention aux coûts cachés
Au cours des dernières années, un grand nombre d’entreprises se sont tournées vers l’externalisation uniquement pour réduire leurs coûts. C’est un mauvais calcul. Non seulement les économies n’interviennent qu’à moyen et long terme – à condition de réunir certains prérequis que je vais développer plus loin – mais le tarif du jour/homme ne doit pas être le critère décisif et exclusif.
Une entreprise va à l’étranger pour gagner en agilité et en expertise. Pendant ce temps qu’elle souhaite, elle s’appuiera sur un très large choix de talents – 5, 50 ou 500 développeurs – sans avoir à les gérer en interne.
En ce qui concerne le prix, il n’y a pas de mystère. Une bonne compétence se paie. Les coûts cachés viennent essentiellement de cette volonté de certaines entreprises aller au meilleur prix. Elles se retrouvent avec des prestataires n’ayant pas les compétences affichées sur leurs CV.
Pour éclairer le débat, le portail Offshore-Developpement.com vient de publier un panorama, pays par pays, du salaire moyen brut pour un ingénieur ayant moins de 3 ans d’expérience
La rémunération varie en fonction de la qualité de formation sur place (universités, écoles d’ingénieurs). Elle oscille (hors charges sociales) entre de 250 euros pour Madagascar à plus de 3 500 euros pour les Etats-Unis.
Côté front office, l’entreprise doit se doter d’une équipe dédiée, compétente et patiente. Elle sera garante de la bonne conduite du projet. Le dialogue entre front et back office doit être permanent. Je préconise au moins une conférence vidéo par semaine et une rencontre physique au moment du lancement du projet (kick-off) puis une fois par an.
Il est important de mettre un visage sur ses interlocuteurs. C’est l’occasion aussi de mener des opérations d’incentive. Toutes ces actions doivent être budgétées afin d’éviter les mauvaises surprises résume Nicolas Goldstein, expert et fondateur du portail Offshore-developpement.com
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