Le cloudcomputing en France, un marché en pleine expansion
Le terme « cloudcomputing » désigne toute opération qui consiste à confier le stockage et le traitement des données informatiques à des serveurs distants online, au lieu et à la place des serveurs internes habituels qui devraient normalement en assurer la gestion. Le cloudcomputing est destiné aux entreprises de toute taille, aux administrations, et même aux particuliers. Dans ce dernier cas, l’on parle de « personalcloud ». Il s’agit d’une solution qui permet à un utilisateur de libérer davantage d’espaces sur ses disques durs en délocalisant ses documents, fichiers audio et vidéo.
Le marché du cloudcomputing prend actuellement de plus en plus d’ampleur en France
Le « cloudcomputing » est une nouvelle branche d’activité qui est actuellement en phase d’industrialisation en matière de technologie informatique. Une enquête réalisée par Microsoft a révélé que les investissements en matière de « cloudcomputing » dans le secteur public et privé créeraient plus d’une douzaine de millions d’emplois dans le monde entier d’ici trois ans, dont près de cent quatre-vingt dix milles emplois en France. Les services de cloudcomputing retiendront désormais l’attention d’un grand nombre d’entreprises françaises de petites et moyennes tailles, plus particulièrement celles qui évoluent dans le secteur bancaire, le secteur de communication et de médias.
Entre autres, le projet « cloud Andromède », connaît également de plus en plus de succès en France, car l’Etat Français a instauré un PPP (Partenariat Public Privé) avec les trois plus grandes sociétés françaises (Orange, Thales et Dassault) en vue d’adopter une solution nationale de « cloudcomputing » indépendante. L’Etat Français a ainsi investi plus de soixante dix millions d’euros, par l’intermédiaire du FNS (Fonds National pour la Société numérique), pour contribuer à la réalisation du projet Andromède.