Le DSI de ECLAIR GROUP répond à nos questions.
Jacques KRIEF : Je suis Jacques KRIEF. Je suis responsable des systèmes d’information dans une société qui s’appelle ECLAIR GROUP.
Une société qui regroupe combien de personnes ?
Aujourd’hui, nous sommes environ 400 personnes.
Combien de personnes et de PC représente votre service à la DSI ?
Alors, nous sommes une équipe de 4 personnes pour gérer 350 PC environ.
Alors, quand vous dites gérer 350 PC, quel est votre travail au quotidien ?
Alors, mon travail, c’est d’assurer toutes les fonctions informatiques et téléphonies de l’entreprise. Que ce soit les postes de travail, l’infrastructure réseau, Internet, les serveurs, les sauvegardes, enfin vraiment 100 % des problématiques informatiques et téléphonies fixes ou mobiles.
Quel est votre parcours ? Comment êtes-vous arrivé à ce poste ?
Mon parcours, j’ai d’abord travaillé en SSII, puis chez des grands comptes, comme BOUYGUES ou TF1. Ensuite, je me suis intéressé à des structures un petit peu plus modestes, on va dire à taille humaine, pour prendre un petit peu plus de responsabilités, et avoir le sentiment d’être réellement acteur dans les choix d’une direction informatique.
Et dans votre parcours étudiant, en fait, vous avez fait des études en rapport justement avec l’informatique ou absolument pas ?
Tout à fait. Si, absolument. Je suis issu d’une filière purement informatique, DUT. Puis ensuite, des cours du soir au CNAM.
Interviewer : Quels sont, selon vous, les enjeux d’un DSI en général aujourd’hui ?
Les enjeux, c’est de faire les bons choix, parce que les technologies évoluent beaucoup, et l’ensemble des problématiques à traiter est vraiment très important. On nous sollicite vraiment, encore une fois, pour changer une souris, ou pour sécuriser une infrastructure aujourd’hui ouverte sur le monde. Il y a 1 000 dossiers à traiter, donc il faut avoir à la fois l’esprit clair, mais être aussi entouré d’une équipe qu’il faut faire monter en compétences et en performances, très souvent.
Alors, quels sont les challenges à venir pour vous au sein du service informatique pour les mois à venir ?
Alors, en ce qui concerne la DSI ECLAIR GROUP, l’objectif pour 2013, c’est de fusionner l’ensemble des systèmes, aujourd’hui composé de deux systèmes bien séparés. En fait, c’est lié à l’historique de la société qui est le rapprochement entre ECLAIR LABORATOIRE et TELETOTA, qui forment aujourd’hui, plus qu’une seule société qui s’appelle ECLAIR GROUP. Et donc, de ces deux systèmes informatiques d’aujourd’hui, il faut n’en faire plus qu’une. Ainsi, il faut fusionner absolument tous les systèmes qui sont aujourd’hui encore séparés, et de les faire évoluer vers des nouvelles technologies. Alors, on va parler de virtualisation, on va parler de communication unifiée, on va parler de mobilité, enfin, tous les sujets à traiter.
Quel budget est à votre disposition pour, justement, mener à bien ces challenges ?
Je n’ai pas aujourd’hui la connaissance d’un budget qui y est attribué. Alors, en fait, de toute façon aujourd’hui, l’idée c’est, évidemment comme beaucoup d’entreprises, d’être assez économe dans ses dépenses. Le plus possible, de raisonner en opex plutôt qu’en capex, et de faire encore une fois jouer la concurrence. Mais, je n’ai pas de montant précis sur l’ensemble de ces challenges. Cela va dépendre des projets, des priorités, etc.
Interviewer : C’est que, en fait, vous aurez un budget alloué pour chaque problématique, ou on vous dit : « Voilà, vous avez un budget annuel qui est approximativement de tant, et vous vous débrouillez pour que cela rentre dans cette enveloppe » ?
Jacques KRIEF : Non. Aujourd’hui, nous sommes plus pragmatiques que cela. Il y a des priorités, des exigences ; il faut faire avancer les dossiers. Et, avec mon manager, nous faisons les choix en fonction d’un schéma directeur que nous établissons ensemble. Ainsi, il y a des dossiers que nous avons menés en 2012, que nous avons reportés, en termes d’investissement, en 2013, parce qu’il a fallu faire passer d’autres priorités. Mais, il n’y a pas d’enveloppe.
Est-ce en fonction de vos problématiques, de ce qui est à reporter chaque année, de ce que vous devez faire, de l’importance des choses ; que la société met le budget derrière ?
Tout à fait. Encore une fois, la particularité de notre entreprise c’est que tous les sujets sont à traiter rapidement. Je parlais de la téléphonie, tout à l’heure, avec l’une des personnes qui exposent. Aujourd’hui, nous avons deux systèmes totalement hétérogènes qu’il faut être capable de fusionner. Et, cela fait partie des priorités, mais, comme le renouvellement de l’infra, les rollings, des serveurs, en passant en B-to-V, enfin, il y a tout cela à faire.